SA VIE
Sanctus Gundulfus était un évêque du VI
e siècle devenu ermite. Il vécut avec ses disciples dans la forêt, proche de la source de la
Quiaulne. Il cherchait dans la
solitude et l'oubli de la terreur que semaient sur leur passage Francs et Wisigoths (qui occupaient alors respectivement les rives gauche et droite de la Loire). A son décès, il fut enterré
simplement, dans la forêt où ses disciples érigèrent un oratoire en place de son tombeau, qui subsista jusqu'au XIX
e siècle.
Il fut vite proclamé saint "vox populi".
Sa fête est le 17 juin.
MIRACLES Lors des
déplacements de son corps
1. LA SOURCE (Première translation)
Entre le VI
e et le IX
e siècle, ses reliques furent transportées sur un char tiré par un cheval et une vache, pour être inhumé dans l'église de Saint Gondon.
A propos de cette translation :
"Lors du transport du corps de l'ermite Gondulfus, le char funèbre, tiré par un cheval et une vache selon les uns, et de deux anges selon les autres, prit
le chemin du village de Nobiliacum après avoir traversé la Lande du Corjudain et le domaine de Gault. Il traversa la ville et descendit au fond de la vallée de la Quiaulne et là, s'arrêta sur la
rive opposée. Pendant cette halte, la vache gratta la terre avec son sabot, et sur-le-champ, il s'y forma une source qui depuis lors, est connue sous le nom de "fontaine du bon Saint Gondon". Le
cortège revint sur ses pas et, à l'approche de l'église, les cloches sonnèrent et tout le peuple arriva en foule en criant au miracle. Le chariot s'arrêta aux portes du temple, le cheval, la vache
ou les anges disparurent, et le corps du saint fut reçu et inhumé avec faste au choeur de l'église"
Abbé Pouradier, curé de St Gondon (1823-1897), Notes sur Saint Gondon
Cette source existe encore aujourd'hui, mais l'eau n'est plus potable.
2. LA ROSE (Deuxième translation)
Les ossements ayant été mis dans la nef, on déplaça ces reliques dans
le choeur, afin d'éviter que tout le monde continue à marcher sur la pierre tombale du saint.
"La tradition raconte qu'à l'ouverture du tombeau, un nuage épais exhalant un odeur douce se répandit dans toute
l'église, et l'on y trouva une rose rouge aussi fraîche que si elle venait d'être cueillie."
Abbé Pouradier,
Notes sur Saint Gondon